Le POI organise un rassemblement pour la rupture avec l’Union européenne, pour l’unité pour l’interdiction des licenciements le 16 mai place de la République à Paris à 14h

Publié le par christian

Caterpillar, Continental, Molex, etc., etc., etc. Dans tout le pays, les travailleurs sont contraints à une lutte acharnée simplement pour éviter que la disparition de leur emploi ne les entraîne, eux et leurs familles, dans une spirale d’abandon, de misère et de déchéance.
Au même moment, la presse rend publics les revenus insensés - plusieurs millions d’euros par an - des patrons des entreprises du CAC 40 ! Et le gouvernement Sarkozy a le front de menacer de répression les travailleurs, les syndicats et les délégués engagés dans une action de légitime défense !
Tous les travailleurs de ce pays sont conduits à s’interroger :
Comment comprendre que les travailleurs qui sont contraints de répondre, entreprise par entreprise, aux plans qui les frappent, devraient rester isolés ?
Comment comprendre que soient ainsi laissées les mains libres au ministère des finances pour tenter, par exemple à Caterpillar, de contraindre les syndicats à signer un protocole qui les ferait co-organisateurs des plans de licenciement ? Et cela sous la menace d’une action en justice engagée, à la fois contre le CE et contre des travailleurs, pour séquestration !
La situation de l’emploi s’aggrave de jour en jour, l’angoisse du chômage gagne maintenant l’immense majorité des salariés face à des capitalistes qui, sans vergogne, restructurent et licencient, prétendant faire payer aux travailleurs les conséquences de leurs sombres manœuvres spéculatives. La tension croît face à un gouvernement qui, appliquant strictement les directives européennes, conditionne toute intervention de l’Etat à l’organisation effective, dans chaque entreprise, d’un rigoureux plan de restructuration- licenciements.
Comment est-il pensable que les dirigeants des partis qui affirment représenter les intérêts ouvriers, refusent de répondre plus longtemps à la demande qui leur a été adressée par des dizaines de milliers de travailleurs ?
Depuis plus de quatre mois, le Parti Ouvrier Indépendant s’est adressé aux dirigeants du Parti Communiste, du Parti Socialiste, du NPA, du Parti de Gauche, de Lutte Ouvrière. A tous, nous avons proposé d’unir nos efforts afin de bâtir, ensemble, une marche unie à paris pour exiger l’interdiction de tous les licenciements. Les uns et les autres, pour des raisons diverses, ont refusé jusqu’à ce jour de répondre à cette proposition. Nous posons les questions suivantes :
— En quoi le fait de se prononcer pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, comme le font le Parti Communiste et le Parti de Gauche s’opposerait-il à la proposition de marche unie ?
— En quoi le fait de se prononcer pour un droit de veto dans l’entreprise contre les licenciements, comme le font les dirigeants du PS, pourrait-il être opposé au combat pour imposer l’interdiction des licenciements qui serait seule en mesure de donner à ce droit de veto une réalité ?
— Comment est-il possible, comme le fait LO, de reconnaître à la fois la justesse du mot d’ordre « interdiction des licenciements » et de refuser toute initiative commune allant dans ce sens ?
— En quoi le fait de se déclarer tout à coup, comme le fait le NPA dans la presse, favorable à une marche sur Paris « des travailleurs licenciés » … devrait-il s’opposer à l’organisation d’une marche unie de tous les travailleurs, rassemblant des licenciés avec tous ceux qui sont encore en activité, et justifier le refus de toute réponse positive à la proposition faite d’une rencontre entre les partis pour l’organiser ?
Camarades qui dirigez le Parti Socialiste, le Parti Communiste, le NPA, Lutte Ouvrière, le Parti de Gauche : à poursuivre dans cette voie, vous prendriez la responsabilité de contribuer à fermer toute issue à la lutte engagée par les travailleurs pour l’interdiction des licenciements. Il est impensable qu’il en soit ainsi.
Quel que soit le point de vue des uns et des autres sur les élections européennes, vous le savez, nous le savons : la lutte engagée partout pour l’annulation des suppressions d’emplois ne trouvera pas de réponse dans l’issue de cette élection.
Vous le savez, nous le savons : les travailleurs ont besoin, pour le combat qu’ils mènent pour l’annulation des suppressions d’emplois dans leurs entreprises, de s’appuyer sur un engagement net des partis qui affirment représenter leurs intérêts. Ils attendent avec impatience d’apprendre que vos partis ont enfin décidé d’affronter le gouvernement et qu’ils ont, en conséquence, décidé d’en appeler au peuple de ce pays, de l’appeler à se rassembler par millions, dans la rue, pour arracher l’interdiction des licenciements. Ils ont besoin de se sentir appuyés dans leurs actions par la décision commune de vos partis d’en appeler à la marche unie sur Paris.
Tout le monde le sait, la question des licenciements n’est plus maintenant la question des entreprises qui font des bénéfices ou qui n’en font pas. Elle n’est plus la question du public ou du privé. De Caterpillar à Continental, des hôpitaux publics aux organismes de sécurité sociale, les plans de licenciements et de suppression d’emplois concernent maintenant tous les secteurs et tous les travailleurs. C’est donc bien de l’interdiction de tous les licenciements, de l’annulation de toutes les suppressions d’emplois qu’il est question aujourd’hui. Il en va de la survie de notre société.
Voilà pourquoi le Parti Ouvrier Indépendant, qui a pris l’initiative, avec les militants de toutes tendance présents à son meeting de Marseille le 19 mars, de convoquer la conférence nationale de délégués pour l’unité pour l’interdiction des licenciements qui se tiendra à Paris les 15 et 16 mai, propose d’organiser une délégation représentative de militants et de responsables ouvriers auprès de tous les partis se réclamant de la défense des intérêts de la classe ouvrière. S’appuyant sur les 48 000 signatures rassemblées, les centaines de comités pour la marche unie constitués, il lance un appel à tous les travailleurs pour les inviter à rejoindre ces comités et à en constituer dans chacune des localités de ce pays.
Il réaffirme que c’est plus que jamais la constitution de « ces comités d’organisation pour l’unité pour l’interdiction des licenciements » qui permettra, pas à pas, aux travailleurs et militants de toutes tendances de surmonter les obstacles et d’avancer vers une solution positive, conforme aux besoins de la classe ouvrière et de la démocratie.
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Le POI organise un rassemblement pour la rupture avec l’Union européenne, pour l’unité pour l’interdiction des licenciements le 16 mai place de la République à Paris à 14h ( angle Boulevard Voltaire) ; prendront la parole :

- des militants ouvriers d’ Espagne, d’ Italie, d’ Allemagne, de Serbie de Roumanie, combattant dans leur pays pour l’interdiction des licenciements
- des travailleurs victimes en France des fermetures d’entreprises et des licenciements

- des secrétaires nationaux du POI
Prenez votre bon de participation à ce rassemblement
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