Communiqué du 25 novembre 2008
Alors que salariés, travailleurs et jeunes sont frappés chaque jour davantage par les plans de licenciements, les mesures gouvernementales de destruction des droits et des acquis, il y a un véritable fossé entre cette situation dramatique et les déchirements aux sommets du Parti socialiste.
Les partis politiques, comme — sur un autre plan — les syndicats, sont des éléments constitutifs de la démocratie politique. Remettre en cause leur existence, favoriser leur atomisation, c'est un processus dangereux pour la démocratie.
Les citoyens qui se reconnaissent dans le Parti socialiste ne peuvent que s'interroger sur les véritables raisons de ce qui apparaît comme le déchirement de dirigeants qui ne semblent plus gouvernés que par leurs ambitions personnelles. Sous cette apparence, n'est-ce pas le résultat de leur soumission commune aux institutions de la Ve République et de l’Union européenne, de leur acceptation commune du plan de pillage de tous les fonds publics et acquis sociaux pour sauver les banquiers spéculateurs ?
Le Parti ouvrier indépendant, pour sa part, revendique le respect absolu des principes de la démocratie de délégation, qui repose sur le mandat et le respect du mandat. Le mandat des salariés qui ne veulent pas être licenciés, des postiers et élus des communes qui veulent le retour au monopole public de la Poste, des enseignants, parents et jeunes qui veulent protéger l’enseignement public des réformes Darcos, des médecins, hospitaliers et patients qui veulent préserver le système de soins du plan Bachelot, de tous ceux qui n’en peuvent plus de ces contre-réformes dictées par Bruxelles.…de tous ceux qui ont voté NON en mai 2005.
Le POI s’est constitué en parti pour aider au respect de ces mandats. Il s’adresse, sans exclusive, à tous ceux qui combattent en ce moment dans ce sens : "Réunissez-vous pour désigner vos délégués à la conférence nationale pour l’unité qui se tiendra le 7 décembre prochain !"
Paris, le 25 novembre 2008
Les secrétaires nationaux du POI : Claude Jenet, Gérard Schivardi, Jean Markun, Daniel Gluckstein